Les phénomènes douloureux peuvent avoir, comme l’on sait, de multiples causes. Une distinction fondamentale doit être réalisée entre les douleurs aiguës et les douleurs chroniques, pas toujours aisée en pratique, car leur prise en charge est très différente.
Il faut avoir présent à l’esprit que le délai d’action maximale des produits utilisés dans les douleurs neuropathiques peut se chiffrer en semaines ; leur efficacité doit être régulièrement réévaluée.
Deux règles sont impératives : adapter la puissance du traitement à l’intensité de la douleur (importance de la titration, notamment en ce qui concerne les morphiniques), et n’associer que des produits de mécanismes d’action différents. On peut y ajouter la nécessité de surveiller avec attention l’évolution de l’état physiologique du patient chronique, notamment en ce qui concerne sa fonction rénale.
Rappelons que l’ANSM recommande depuis avril 2013 de ne plus utiliser la codéine chez l’enfant en dessous de 12 ans, et au-dessus de cet âge seulement après échec du paracétamol et/ou des AINS.
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