Le diagnostic d’asthme est porté lors d’une crise, souvent révélatrice de la maladie. L’interrogatoire révèle l’existence d’épisodes récidivants de toux, d’un essoufflement avec sibilances, d’une oppression thoracique survenant volontiers la nuit ou au réveil. Il contribue à établir un diagnostic différentiel entre asthme et bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), dont il partage des caractéristiques cliniques, mais qui s’observe chez un patient plus âgé, en règle tabagique.
L’épreuve fonctionnelle respiratoire (EFR) confirme le diagnostic et permet de préciser le stade de la maladie. Elle associe généralement un test pharmacologique (administration d’un bêta2-sympathomimétique levant temporairement la résistance respiratoire sauf en cas de BPCO) et un examen spirométrique quantifiant le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS : volume maximum d’air expiré lors de la première seconde d’une expiration forcée), la capacité vitale (CV : volume de l’air mobilisé lors d’un cycle expiration-inspiration forcées) et le quotient de ces deux paramètres (rapport de Tiffeneau).
La mesure du débit expiratoire de pointe (DEP) avec un débitmètre de pointe ne peut se substituer à l’épreuve fonctionnelle respiratoire : elle participe avant tout à l’autosurveillance.
D’autres examens précisent l’étiologie de l’asthme : tests cutanés, élévation des IgE totales, dosage des IgE spécifiques, etc. (asthme allergique), test ergométrique (asthme d’effort), etc.
Article précédent
Au plan clinique
Article suivant
Les mots du client
Rappel physiopathologique
Traitement de la crise d’asthme aigu grave (AAG)
Médicaments antiasthmatiques
Traitement de fond
Rappel épidémiologique
Au plan clinique
Chez le médecin
Les mots du client
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques