Hyperréactivité bronchique, inflammation et remodelage bronchique (un paramètre clé de la physiopathologie de l’asthme, susceptible d’apparaître précocement et associé à une évolution défavorable de la maladie) sont les trois processus caractéristiques et étroitement liés de l’asthme.
L’asthme est une maladie multifactorielle impliquant une composante génétique et des facteurs d’environnement dominés par l’exposition aux allergènes inhalés. Une cause allergique est retrouvée chez 70 à 80 % des adultes et 95 % des enfants asthmatiques ; pour autant, il ne faut pas méconnaître le rôle de stimulus indirect dans le déclenchement des crises, comme l’air froid, l’exercice physique et l’hyperventilation.
C’est une pathologie inflammatoire chronique des voies aériennes entravant la respiration lors d’accès (ou « crises ») de diminution brutale du diamètre des bronches ou bronchoconstriction.
Ces crises, qui durent entre quelques minutes et quelques heures, sont le plus souvent d’apparition brutale et surviennent fréquemment la nuit. Elles revêtent la forme de sifflements, de sensations de gêne respiratoire, d’oppression et/ou de toux, et sont totalement, ou, dans les cas sévères, partiellement réversibles.
Un contrôle insuffisant de l’asthme fait courir un risque d’exacerbation ou de crise d’asthme aigu grave (crise sévère, prolongée et résistant aux bronchodilatateurs d’action rapide).
Parmi les autres complications possibles figurent la formation d’un bouchon muqueux, un pneumothorax et un cœur pulmonaire aigu.
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