Les infections mycosiques superficielles sont fréquentes : près de 23 % des sujets obèses en sont atteints, les onychomycoses représentent la moitié des cas d’onychopathies, et 25 % de la population est atteinte par le « pied d’athlète » au moins une fois. Il faut noter que, si la fréquence des dermatophytoses demeure stable, il n’en va pas de même pour celle des mycoses dues à des levures, en raison de l’utilisation inappropriée d’antibiotiques à spectre large et de l’augmentation du nombre de patients immunodéprimés (cancers, infection par le VIH, traitements immunodépresseurs prolongés).
Certains facteurs favorisent l’apparition et le développement des mycoses : âge, immunodépression (chimiothérapie, corticothérapie, sida, etc.), carence en soins et défaut d’hygiène, diabète, port de prothèses dentaires, antibiothérapie à spectre large, promiscuité avec des sujets contaminés (la contamination, généralement interhumaine, s’effectue de façon directe ou indirecte) ou parfois avec des animaux, etc.
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Françoise Amouroux
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