Souvent trahie par l'effusion de sang, la moindre blessure qui vient affecter la peau est immédiatement visible. Il en va tout autrement des lésions de la bouche. Difficilement accessibles au sein de la cavité buccale, les petites plaies se dérobent à l'œil et ne trahissent généralement leur présence que par un signal douloureux. Ce n'est pas une raison pour ne pas les prendre en considération. D'autant qu'elles peuvent revêtir des formes diverses et résulter de causes tout aussi nombreuses.
Ainsi, les gencives, mais également la paroi intérieure des joues et des lèvres, peuvent être la proie de petits événements traumatisants, transformant leur vie quotidienne en véritable aventure : que la brosse, lors d'un nettoyage vigoureux des dents, vienne à déraper et blesse la gencive, que la nourriture soit source d'aliments coupants – la croûte du pain très cuit – ou irritants car riches en histamine – noix, noisettes, gruyère, fromage bleu, ananas, agrumes, fraises, crustacés – auquel certaines personnes sont sensibles, que l'on vienne à se mordre la joue lors d'une mastication rapide, que l'on se brûle la bouche par l'ingestion d'une boisson trop chaude, qu'une dent fracturée forme un bord coupant et potentiellement blessant, qu'une bague ou un fil d'appareil orthodontique se fasse irritant pour la muqueuse buccale, ou encore qu'une prothèse dentaire soit mal ajustée et devienne gênante dans la bouche… De multiples circonstances liées aux activités anodines du quotidien qui peuvent être source de petits accidents survenant dans le milieu buccal.
Il en est d'autres comme les irritations que favorise une mauvaise hygiène bucco-dentaire responsable de l'accumulation du tartre, mais aussi les facteurs hormonaux (grossesse, menstruations, effets indésirables d'une pilule contraceptive), la fatigue ou le tabagisme. Dernières causes et non des moindres, certaines maladies - infection par champignons microscopiques, infection par le virus de l'herpès, chimiothérapie, gingivite, glossite, troubles de la denture lactéale chez l'enfant - peuvent provoquer l'apparition de lésions buccales prenant la forme d'aphtes et toute ulcération ou irritation de la langue, des joues, des lèvres, des gencives et du palais.
Pour toutes les bouches
En réponse à ces situations à facettes multiples, la branche du Laboratoire Pierre Fabre qui, dans les années 1980, est désignée sous le nom de Pierre Fabre Médicament, développe la formule de Pansoral. Dotée d'une AMM, celle-ci abrite deux principes actifs. Le salicylate de choline est un composé qui se dissout dans la salive et qui est rapidement absorbé par la muqueuse des gencives. Son effet contre la douleur se manifeste en quelques minutes. Le chlorure de cetalkonium inhibe la croissance des bactéries Gram+ et Gram- et empêche la prolifération des champignons microscopiques.
Réservé à l'adulte et à l'adolescent à partir de 15 ans, le gel s'applique directement sur la lésion buccale et s'étale sous l'effet de la température et de la mastication. Il forme ainsi un film protecteur et actif, agissant tel un pansement éphémère… Lequel lui inspirera son nom. Pansoral est lancé en 1982 avec pour indication le traitement d'appoint et de courte durée des douleurs liées aux états inflammatoires et ulcéreux de la muqueuse buccale. Conditionné dans un tube de 12 grammes, qui sera porté à 15 grammes par la suite, le médicament aux propriétés antalgique et antiseptique est le bienvenu sur un marché où les réponses aux douleurs gingivales dentaires et aux aphtes ne comptent qu'une référence, la formule Delabarre à base tamarin et de safran. L'association des principes actifs de Pansoral, qui apporte soulagement et préserve de la surinfection, permet aux utilisateurs de renouer avec l'alimentation, autorisant mastication et déglutition sans douleur. Les professionnels de santé - médecins généralistes, pharmaciens, dentistes - à qui le gel est présenté, saluent son arrivée tout comme le profil éclectique de ses utilisateurs. Un champ qui va bientôt s'élargir pour inclure la part la plus fragile de la population, celle des nourrissons.
Pour qui en a fait l'expérience, apaiser les poussées dentaires des bébés n'a rien de facile. Pierre Fabre Oral Care, pour autant, va relever ce défi. En formation au sein des gencives dès le troisième mois de la vie, les dents apparaissent entre 6 et 30 mois et poussent en général deux par deux pour constituer une dentition de lait composée de 20 dents. Les manifestations qui accompagnent la poussée dentaire ne passent généralement pas inaperçues. Gencives boursouflées et rouges, troubles digestifs mineurs, érythème fessier, salivation plus intense, sommeil perturbé en forment la plupart. Pour aider efficacement bébé à traverser sereinement cette période difficile, les équipes en charge de la formulation ont l'idée de miser sur les propriétés apaisantes et adoucissantes des plantes. Leur attention se porte immédiatement sur la guimauve dont les racines étaient autrefois données à mâcher au nourrisson pour calmer les gencives. La camomille, célèbre actif naturel connu pour son pouvoir apaisant, viendra seconder l'action de la guimauve au sein d'un gel de massage gingival voué à soulager les percées dentaires. Pansoral Premières Dents est lancé en 2002 sous un statut de produit cosmétique. Dénué d'alcool et de sucre, potentiellement cariogène, il est spécialement étudié pour une utilisation en massage afin de produire un effet antalgique doux.
Hygiène ou santé ?
Six ans plus tard, en 2008, la gamme cosmétique Pansoral accueille une nouvelle référence destinée aux enfants et adolescents porteurs d'appareils orthodontiques. Produit d'hygiène et de soin ciblant plus largement les muqueuses irritées des plus jeunes, Pansoral Junior et Orthodontie est un gel cosmétique étudié pour apaiser et réparer les muqueuses blessées par le port d'appareils orthodontiques.
En 2016, il laissera la place à une formule intéressant un public bien plus large. C'est en effet toute la famille que vise le gel cosmétique Pansoral Repair qui se destine à apaiser et réparer tout un éventail d'irritations buccales, gênes, morsures, petites blessures, occasionnées par le port d'un appareil orthodontique… Formulé à base de sucralfate aux propriétés cicatrisantes et de camomille sélectionnée pour ses effets apaisants, Pansoral Repair vient élargir une gamme pensée et développée pour encourager et parfaire la santé bucco-dentaire.
Une mission que Pierre Fabre Oral Care s'est fixée dès sa naissance et qu'il poursuit par tous les moyens, événementiels notamment. C'est ainsi que, dans le cadre de l'opération « Le printemps du sourire », le laboratoire a souhaité approfondir ses connaissances sur les rapports qu'entretiennent les Français avec la santé bucco-dentaire. Réalisée en partenariat avec l'UFSBD*, l'enquête a concerné 19 000 compatriotes sondés en février dernier via Facebook, Twitter et Internet. Riche en enseignements, elle a mis en lumière certains points importants. Tout d'abord, les Français semblent dissocier la santé bucco-dentaire du champ de la santé globale. Ceux qui connaissent le lien entre les deux sphères et qui se considèrent en bonne santé ne se rendent pas plus souvent chez le dentiste. Ceux qui n'établissent pas ce lien se montrent particulièrement vulnérables face aux pathologies dentaires. Dans la population, la visite régulière chez le dentiste, gage de bonne santé bucco-dentaire, est respectée par la grande majorité des plus de 60 ans, alors que seulement 60 % des jeunes adultes – de 20 à 29 ans – s'y soumettent.
Les signaux d'alerte tels que le saignement des gencives ou la sensibilité dentaire ne sont pas reconnus comme des signes cliniques de pathologie. Ainsi, si 81 % des interviewés souffrent de sensibilité, 70 % des répondants se déclarent en bonne santé dentaire ! Pour autant, les habitudes d'hygiène sont intégrées par la plupart, 77 % des sondés se lavant les dents au mois deux fois par jour. Mais il reste un travail de pédagogie à mener sur le « bon geste » de brossage mais aussi sur le « bon produit » à utiliser et les compléments indispensables à l'opération que sont le fil dentaire et le bain de bouche. Dans cet objectif, le dentiste apparaît comme le premier professionnel de santé à qui demander conseil en matière d'accessoires bucco-dentaires (50 % des interviewés) et la grande distribution est le lieu d'achat principal (76 % devant la pharmacie/parapharmacie à 23 %).
Seulement 16 % des sondés se tournent vers le pharmacien alors qu'il est la principale source de conseil pour acheter un médicament sans ordonnance. L'hygiène bucco-dentaire n'est définitivement pas considérée comme un acte de santé. Pourtant, l'officinal, qui connaît parfaitement les pathologies des patients, a un rôle essentiel à jouer dans cette prise en compte des interactions entre santé globale et hygiène bucco-dentaire. C'est une des convictions du Laboratoire Pierre Fabre Oral Care qui renforce ses liens avec le circuit officinal.
* Union française pour la santé bucco-dentaire.
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