Agence mondiale antidopage

Sport : la nouvelle liste des substances interdites

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Publié le 13/01/2025
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE

La nouvelle liste des substances interdites par l’Agence mondiale antidopage est en vigueur depuis le 1er janvier. Elle modifie notamment la limite de dosage du formotérol et le statut d’interdiction des dons de sang.

La nouvelle version de la liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage (AMA) est en vigueur depuis le 1er janvier 2025, selon un décret du 30 décembre 2024. Cette année, trois nouveautés sont notamment à retenir.

Tout d’abord, pour le formotérol administré par inhalation, la dose limite sur 12 heures a été modifiée : il est dorénavant précisé de ne pas dépasser la dose de 36 µg/12 heures. En revanche, la dose quotidienne maximale de 54 µg reste inchangée.

La deuxième nouveauté concerne les bêtabloquants, qui ne sont désormais plus interdits dans les disciplines de saut à ski, de saut freestyle/halfpipe et de snowboard halfpipe/big air.

Enfin, troisième modification à retenir : depuis le 1er janvier 2025, les dons de thrombocytes et de cellules souches du sang périphérique ne sont plus interdits lorsqu’ils sont réalisés dans un centre de collecte agréé, y compris par aphérèse. Ils constitueront, en plus du don de plasma, des exceptions autorisées. Toute autre réintroduction de sang ou de composants sanguins dans le système circulatoire reste interdite.

Par ailleurs, il a été clarifié que la guanfacine n’est pas une substance interdite.

La liste des interdictions peut être consultée dans son intégralité sur le site de l’AMA. Le Cespharm rappelle également que « pour une vérification lors de la dispensation d’un médicament à un sportif, le moteur de recherche de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) peut être consulté ». Il recense, par nom de spécialité, les médicaments à usage humain contenant une substance dopante. Il peut être utilisé par les professionnels de santé comme par les patients.

« La prudence doit être également de mise lors de la délivrance d’un complément alimentaire à un sportif. À cet effet, la norme européenne NF EN 17 444 (remplaçant la norme française NF V 94-001) – mentionnée sur l’emballage – permet de mieux identifier les compléments alimentaires dépourvus de substances dopantes », poursuit le Cespharm, qui propose sur son site une sélection d’outils élaborés conjointement avec le ministère chargé des Sports : des affiches, des vidéos (en format paysage et portrait), des brochures à remettre au sportif et des documents d’information professionnelle.


Source : lequotidiendupharmacien.fr