Asthme :Les agonistes bêta-2 à court délai d’action sont les bronchodilatateurs de référence et représentent la première étape du traitement de la crise d’asthme.Les agonistes bêta-2 de longue durée d’action constituent des traitements complémentaires qui ne se conçoivent qu’associés aux corticoïdes inhalés dans le traitement de fond de l’asthme.Les anticholinergiques sont plutôt des produits d’appoint, utilisés en association à un bêta-2 agoniste dans les crises et les exacerbations sévères. Le tiotropium est un traitement bronchodilatateur additionnel continu.Les corticoïdes, par voie inhalée, représentent le traitement de fond de première intention dès le stade d’asthme persistant léger (symptômes quotidiens pouvant affecter les activités et le sommeil).Ils sont indispensables par voie générale, en cures courtes (5 à 10 jours) dans le traitement des exacerbations sévères.Le montélukast est indiqué en traitement additif chez les patients présentant un asthme persistant léger à modéré insuffisamment contrôlé.Il peut également être une alternative aux corticoïdes inhalés à faibles doses chez les patients présentant un asthme persistant léger sans antécédent récent de crises d'asthme sévères. Enfin, il est également indiqué en traitement préventif de l'asthme induit par l'effort et de la bronchoconstriction induite par l’exercice.Concernant les biothérapies, l’omalizumab est indiqué à partir de 6 ans comme traitement complémentaire dans l’asthme persistant sévère d’origine allergique (avec taux élevé d’IgE) insuffisamment contrôlé par un traitement classique, pour diminuer la fréquence des exacerbations ; le benralizumab et le mépolizumab sont indiqués quant à eux chez l’adulte en traitement de fond additionnel de l’asthme sévère à éosinophiles.BPCO :Les bronchodilatateurs de courte durée d’action sont utilisés pour soulager une dyspnée itérative.Tandis que les traitements de fond ont pour objectifs de soulager les symptômes, diminuer le nombre et la sévérité des exacerbations et d’améliorer la qualité de vie ainsi que les performances à l’exercice.Les recommandations actuelles sont les suivantes :- tous stades : bronchodilatateurs de courte durée d’action à la demande (bêta 2-agonistes surtout ; plus rarement un anticholinergique) ;- stades II, III et IV : aux mesures précédentes s’ajoutent l’administration continue d’un bronchodilatateur de longue durée d’action ;- stades III et IV : ajout d’un glucocorticoïde inhalé sous forme d’associations fixes. Mucoviscidose :Le premier modificateur du canal CFRT testé a été un potentiateur de la fonction CFRT résiduelle, l’ivacaftor. Puis ont été testées des combinaisons d’un potentiateur et de correcteurs de la fonction CFRT chez des patients homozygotes pour la mutation F508del (caractérisée par l’absence de protéine CFRT) ou hétérozygote (F508del/mutation avec activité résiduelle), comme lumacaftor + ivacaftor, ou ivacaftor + tézacaftor.Enfin, une triple association ivacaftor + tézacaftor + elexacaftor a démontré une nette efficacité sur la réduction de l’excrétion sudorale des ions chlorures, l’amélioration de la fonction respiratoire, la diminution de la fréquence des exacerbations pulmonaires et la consommation d’antibiotiques.Les indications des caftors dépendent donc des mutations présentes. L’ivacaftor est indiqué chez les patients à partir de 6 mois avec au moins une mutation de classe III parmi 9 dont la G551D. Soit 2 à 3 % des sujets.L’association ivacaftor/lumacaftor est indiquée à partir de 2 ans chez les homozygotes présentant une mutation F508del, ce qui représente environ 40 % des patients français. L’association ivacaftor/tézacaftor s’adresse aux sujets de plus de 12 ans homozygotes pour la mutation F508del ou hétérozygotes pour celle-ci et porteurs d’une mutation du gène CFRT à fonction résiduelle.Enfin, la trithérapie ivacaftor/tézacaftor/elexacaftor s’adresse aux plus de 12 ans homozygotes pour la mutation F508del ou hétérozygotes pour cette mutation et porteurs d’une mutation du gène CFRT à fonction minimale, soit près de 80 % des patients non greffés !
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Publié le 14/01/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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