Contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitement.Prudence avec les bêta-2 agonistes de longue durée d’action en cas de troubles du rythme cardiaque, d’insuffisance coronarienne, d’infarctus du myocarde récent, d’hypertension artérielle, d’hyperthyroïdie, de diabète ou d’épilepsie.Effets indésirablesBêta-2 agonistes (surtout de courte durée d’action) : tremblements, tachycardie, hypokaliémie, majoration d’une acidose lactique.Anticholinergiques : sécheresse buccale (généralement transitoire et d’intensité légère) et/ou irritation laryngée, tachycardie, augmentation du risque de glaucome aigu par fermeture de l’angle.Corticoïdes par voie inhalée : essentiellement candidose buccale et raucité de la voix.Corticoïdes par voie générale : rétention hydro-sodée, prise de poids, hypertension artérielle, diabète, nervosité, ostéoporose, fragilité capillaire, frénation de l’axe corticotrope.Montélukast : troubles gastro-intestinaux mineurs, céphalées. À savoir : l’ANSM a rappelé en 2020 d’être vigilant au regard de rares mais possibles effets indésirables neuropsychiatriques (cauchemars, insomnie, anxiété, agitation, dépression, hyperactivité psychomotrice…) qui régressent généralement à l’arrêt des prisesCaftors : céphalées, augmentation de la fréquence des infections des voies respiratoires supérieures, congestion nasale, douleurs abdominales, rash cutané (plus fréquent en cas de prise concomitante d’un contraceptif hormonal), augmentation des transaminases. À savoir : un bilan hépatique est recommandé 1 mois après l’initiation du traitement, puis tous les 3 mois la première année, puis une fois par an (néanmoins, une augmentation modérée des transaminases est fréquente chez les patients atteints de mucoviscidose). En outre, chez les patients pédiatriques, des examens ophtalmologiques avant et pendant le traitement sont recommandés afin de surveiller le risque d’opacité du cristallin (cataracte). Les interactions médicamenteusesAnticholinergiques et autres médicaments à profil atropinique : augmentation du risque de rétention urinaire, poussée aiguë de glaucome, constipation.Caftors : augmentation de l’exposition (nécessité de diminuer la posologie) en cas d’association à un inhibiteur puissant du cytochrome CYP3A (ex : kétoconazole, itraconazole, télithromycine…) ou modéré (ex : jus de pamplemousse, fluconazole, érythromycine…) ; effet inverse en cas de prise concomitante (ex : rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, millepertuis…).Des interactions sont possibles avec la warfarine (antivitamine K), le glimépiride ainsi que le glipizide (hypoglycémiants), la digoxine, certains immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus - également anticancéreux -, sirolimus, tacrolimus).
Vigilance requise !
Publié le 14/01/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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