Les pathologies cutanées infantiles seraient à l’origine d’environ une consultation médicale sur cinq.
Celles-ci peuvent être acquises ou congénitales et être associées à des troubles métaboliques, inflammatoires et/ou auto-immuns.
Comme toujours, l’anamnèse tient une place centrale.
Lors de la consultation, le médecin s’enquerra du délai écoulé depuis le début de symptômes, recherchera de possibles signes/symptômes associés (ex prurit, écoulement, croûtes, rougeur, œdème, fièvre, irritabilité, douleur abdominale, dysphagie, vomissement, diarrhée, céphalée, myalgies…), évoquera une notion d’exposition (y compris l’emploi d’un nouveau produit savon, crème, shampooing, détergent/lessive…) et interrogera sur l’existence d’éventuels autres cas dans l’entourage perroche, voire d’antécédents familiaux.
Puis viendra le temps de l’examen physique : identification du type de lésion cutanée (macule, papule, nodule, plaque, vésicule, pustule, kyste, lésion de type vasculaire), couleur, grandeur, consistance (dure, molle, mobile), organisation (lésion isolée, généralisée, lésions groupées, linéaire, aspect de vésicule(s)…). Le type de lésion varie-t-il en fonction de la localisation ? La ou les lésions est-elle localisée au niveau d’une région exposée au soleil ou à autre chose ?
Au-delà des lésions proprement dites, le médecin examinera les yeux, le nez (rhinorrhée ?), la gorge, la langue, le cou, la paume des mains et des pieds, les ongles. Il recherchera une éventuelle dyspnée, un wheezing (respiration sifflante), une toux.
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