PLUS DE CINQUANTE vaccins ou conjugaisons de vaccins sont aujourd’hui à la disposition de la population française. Pourtant, on doit le déplorer, la couverture vaccinale de nos contemporains mérite bien plus qu’un simple raccommodage… Les récentes épidémies de rougeole ou de coqueluche en témoignent tristement. Sans parler d’un certain désamour des Français pour d’autres vaccins tels celui contre l’hépatite B, le méningocoque C, le rattrapage ROR ou le rappel anti pneumocoque. On le voit, la vaccination en France pose de nombreuses questions. À commencer par celle-là : comment s’y retrouver dans la grande classe thérapeutique des vaccins qui compose une famille aussi hétérogène ? Vaccins inactivés tués, à base de toxines inactivées, vivants atténués ou encore synthétiques, sont autant de formulations distinctes qui visent cependant un même objectif : l’acquisition d’une immunité post-vaccinale spécifique et, à terme, l’éradication de la maladie concernée. Un objectif aussi honorable qu’ambitieux qui repose avant tout sur l’incontournable recommandation vaccinale. Fixée par qui ? Second « pilier » du vaccin - l’AMM en est le premier -, la recommandation vaccinale est élaborée par le Comité technique des vaccinations, explique au « Quotidien » son président, le Pr. Daniel Floret. Car c’est bien elle qui déterminera à la fois les populations cibles du vaccin et les schémas vaccinaux. Des schémas qui viennent justement d’être réactualisés dans la récente parution du calendrier vaccinal 2012. Au fait, en connaissez-vous les principales nouveautés ? Nul doute que toutes ces interrogations méritaient bien la petite « piqûre de rappel » visée par ce dossier. Une dernière question : et vous, êtes-vous à jour de vos vaccinations ?