L’étude SAGhE, initiée en 2007, vise à évaluer l’état de santé de jeunes adultes dix à 20 ans après avoir reçu un traitement par hormone de croissance recombinante dans leur enfance (traitement initié entre 1985 et 1996) pour une petite taille ou un déficit idiopathique en hormone de croissance.
Selon des résultats sur la cohorte française publiés en août dernier (7 000 personnes), l’étude montre que les sujets traités dans leur enfance par hormone de croissance (somatropine) présentent une augmentation du risque d’hémorragie cérébrale par rapport à la population générale. L’ANSM indique que « ce risque aux conséquences potentiellement graves reste cependant rare dans cette population ».
Par ailleurs, en 2012, des résultats de cette même cohorte avaient mis en évidence une augmentation du risque de mortalité globale et, plus spécifiquement de la mortalité cardio-vasculaire. Avec ces données complémentaires, l’ANSM rappelle que la balance bénéfice risque des médicaments à base d’hormone de croissance synthétique « reste positive dans les indications et les doses approuvées dans les autorisations de mise sur le marché ». L’ANSM rappelle également l’importance de respecter les conditions d’utilisation décrites dans les AMM de ces médicaments.
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