Les tests de grossesse
Ils reposent tous sur le même principe : la détection de l'hormone ß-HCG. Certains sont plus perfectionnés, notamment dans le mode de lecture. Plutôt qu'un code-barres/couleur versus témoin, les tests digitaux affichent le résultat en toutes lettres (enceinte, pas enceinte). La fiabilité de ces tests est de 99 %, à partir du jour présumé des règles. Pour les tests de détection précoce, qui sont préconisés au moins 4 jours avant le jour présumé des règles, la fiabilité est estimée à 55 %.
Enfin, certaines marques se démarquent en proposant une estimation qualitative et quantitative de l'hormone HCG, afin d'estimer l'âge de la grossesse (en semaine).
En termes d'utilisation, tous les dispositifs sont ergonomiques. Le test peut être pratiqué à tout moment de la journée. Un test le matin, dès le lever, est cependant recommandé, parce que les urines sont les plus concentrées en HCG.
La contraception hormonale d'urgence : lévonorgestrel et ulipristal
Deux substances ont une indication comme contraceptif d'urgence. Le lévonorgestrel a une action progestative (Norlevo et autres spécialités de lévonorgestrel). Comme contraceptif d'urgence, il est dosé à 1,5 mg, dans un délai de 3 jours après le rapport sexuel. Cependant, plus le médicament est pris tôt, dans les 12 heures, plus il est efficace. Il n'a pas d'action abortive si la grossesse a débuté. Les données suggérant une diminution de l'efficacité en cas de surpoids ne sont pas suffisantes et la posologie ne doit pas être augmentée dans ces situations.
L'autre substance est l'ulipristal (Ellaone), un modulateur des récepteurs de la progestérone. Le comprimé est dosé à 30 mg, et il peut être utilisé jusqu'à 5 jours (120 heures) après le rapport sexuel non protégé. Là encore, une prise précoce est recommandée. L'ulipristal n'est pas recommandé en cas d'insuffisance hépatique sévère, ni en cas d'asthme sévère traité par corticoïdes oraux. L'association à du lévonorgestrel ou un progestatif est à éviter puisque cela entraîne un antagonisme de l'effet du progestatif.
Dans les deux cas, si la patiente vomit dans les 3 heures qui suivent l'administration, il faut reprendre un comprimé.
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