Bien des inventions sont inspirées du spectacle des hommes au travail. Leurs habitudes, leurs attitudes face au labeur ont, à maintes reprises, été la source de géniales trouvailles. La mise en œuvre de Nicorette ne déroge pas à la règle. La création du tout premier des substituts nicotiniques a la Suède, puissance scandinave aux forêts majestueuses, pour décor. Ce pays du grand nord, dont une large part des côtes est baignée par la mer Baltique et les eaux du golfe de Botnie, va être le théâtre des premiers pas de la marque à la fin des années 1970…
C'est plus précisément dans la dynamique ville de Helsinborg que l'histoire commence. Située sur le détroit séparant la Suède du Danemark, la cité abrite en ses murs un médecin militaire, le Dr Ove Ferno, qui exerce dans la marine. Gros fumeur lui-même, il observe le comportement des sous-mariniers au travail, et tout particulièrement celui des fumeurs privés de tabac. La préservation de l'oxygène dans un sous-marin étant une priorité, le règlement encadre, en effet, strictement la consommation de cigarettes, conduisant bien souvent les marins à renoncer à leur pratique addictive le temps de leur service. Difficile, cependant, d'assurer sa tâche à bord quand on est en prise aux symptômes du manque de nicotine : irritabilité, nervosité, agitation, anxiété, mais aussi perturbation du sommeil, humeur dépressive, troubles de la concentration, peuvent accompagner les pulsions insatisfaites du fumeur en manque.
Pour éviter cette intense privation et les manifestations qui en découlent, les sous mariniers se reportent sur une autre forme de consommation du tabac qu'ils mâchent volontiers lors des excursions en profondeur. La chique de tabac n'est pas une invention en soi et la pratique a cours de longue date, mais l'utilisation que les hommes en font pour combler un manque inspire directement au Dr Ove Ferno l'idée du substitut nicotinique. Il faut développer une préparation orale à base de nicotine et la proposer aux sous-mariniers suédois afin de leur épargner les symptômes du manque de tabac et, pourquoi pas, les défaire de leur addiction. Après étude des différentes formes que pourrait revêtir le produit, c'est celle du chewing-gum qui est retenue. Proche de la chique dans son mode de consommation, la gomme à mâcher permettra une libération facilitée de la nicotine au niveau de la muqueuse buccale.
Six formats
C'est en terres helvétiques, l'année 1978, que le premier substitut nicotinique est lancé. Référence évidente à son principe actif, Nicorette est présenté sous le statut de traitement médicamenteux destiné à aider les fumeurs à arrêter le tabac ou à réduire leur consommation. Sa composition lui permet de combattre rapidement et durablement les envies de fumer grâce à une libération progressive de la nicotine jusqu'à 30 minutes. Avec grand soulagement, le chewing-gum d'un autre genre est accueilli par la population des fumeurs prisonniers de leur addiction. Son action et son efficacité seront par la suite corroborées par les études démontrant que l'utilisation d'un substitut nicotinique multiplie par deux les chances d'abandon définitif du tabac comparé à la volonté seule. Dans le souci de répondre aux besoins les plus variés, les gommes à mâcher Nicorette sont aujourd'hui déclinées en deux dosages (2 mg, 4 mg) aux arômes différents (classique, menthe fraîche, menthe glaciale, fruits).
Le précurseur du sevrage tabagique fait son entrée en France en 1986. Attendue avec impatience, la marque ne se repose pas bien longtemps sur ses succès. Consciente des profils d'addiction très divers qui caractérisent les fumeurs, elle met rapidement en œuvre une seconde forme galénique pour véhiculer la nicotine : le patch Nicoretteskin fait son apparition en 1993. Le dispositif transdermique permet de diffuser de façon continue son principe actif durant 16 heures. Semi-transparent pour plus de discrétion, il est aujourd'hui proposé en trois dosages, 10 mg, 15 mg ou 25 mg/16 heures.
Cinq ans après, lui succède l'inhaleur, une présentation que Nicorette est la seule marque à proposer. Étudiée pour répondre aux besoins des fumeurs qui restent attachés au geste de la cigarette, elle permet d'inhaler la nicotine par petites doses calibrées à chaque fois que se fait sentir le besoin de fumer.
En 2000, ce sont des comprimés sublinguaux qui font leur apparition dans la gamme. Dispositif discret à laisser fondre sous la langue, la micro tablette délivre 2 mg de principe actif.
Très imaginative en matière de formats, la marque Nicorette ne cesse de diversifier les galéniques. Son élan créatif va faire sensation treize ans plus tard quand un dispositif inédit voit le jour. En 2013, Nicorettespray fait son entrée sur le marché. Particulièrement innovant, le dispositif lance un nouveau geste pour calmer immédiatement et efficacement les envies irrésistibles de cigarette. Le pulvérisateur permet en effet une absorption très rapide de la solution à la nicotine (menthe, fruits rouges) par la muqueuse buccale. En 2014, des petits comprimés à sucer viennent compléter l'offre Nicorette. Conditionnés dans un étui nomade, ils sont parfumés à la menthe ou aux fruits.
Remboursement classique
Avec les six formats qu'elle propose, la gamme est aujourd'hui la plus large du marché des substituts nicotiniques. Très engagée auprès des fumeurs, elle sait combien il est difficile de renoncer à l'addiction et quelles menaces pèsent sur la réussite de ceux qui entreprennent d'arrêter. C'est pourquoi elle s'est donnée pour mission d'accompagner les candidats au sevrage afin de les aider à accomplir l'exploit que constitue l'abandon du tabac. Dans cet objectif, elle s'est mise à soutenir de nombreuses initiatives émanant des professionnels de santé, des associations et du gouvernement afin de favoriser la diminution du tabagisme en France. Ainsi a-t-elle encouragé la mise en place d'un remboursement « classique » pour les substituts nicotiniques. Si, depuis 2007, les fumeurs ayant recours à ces dispositifs bénéficiaient d’un forfait annuel de 150 euros pour soutenir leur démarche, ils devaient avancer les frais avant de se faire rembourser. En mars dernier, la prise en charge classique (remboursement à 65 %) des substituts nicotiniques par la Sécurité sociale a été annoncée par le Premier ministre et par la ministre des Solidarités et de la Santé dans le cadre du plan santé Priorité Prévention. Attendue depuis longtemps par les médecins, notamment les tabacologues, cette mesure vise à encourager l’arrêt du tabac et à permettre au plus grand nombre d’accéder plus facilement aux substituts nicotiniques, leur coût étant considéré comme un frein potentiel par 7 fumeurs sur 10.
À cette avancée, Johnson & Johnson Santé Beauté France a largement pris part. Deuxième laboratoire à s’engager dans l’accès au sevrage tabagique pour tous en inscrivant au remboursement ses patchs Nicoretteskin 16 heures, il était aussi le premier à voir ses patchs nicotiniques remboursés. Depuis septembre, les gommes à mâcher sont également prises en charge.
À l'avenir, Nicorette souhaiterait continuer à développer des solutions innovantes d'aide au sevrage. En multipliant les formes de ses substituts, en diversifiant leurs arômes, la marque contribue à améliorer l'observance qu'elle considère comme étant l'une des clefs du succès dans l'arrêt du tabac. Définitivement engagée aux côtés des fumeurs, elle se positionne comme un partenaire engageant chacun à progresser selon son propre rythme dans un parcours qui doit les libérer à jamais de leur addiction. La tâche sera ardue pour les candidats au sevrage que comptent les 12 millions de fumeurs en France. Une véritable montagne qui n'a d'égal que l'ambition de Nicorette à les aider.
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