Revalorisation générale des salaires
La publication au « Journal officiel » du 1er août 2020 de l’arrêté d’extension sur les salaires généralise le point officinal à 4,568 euros. Tant que cet arrêté n’était pas paru, l’accord conventionnel conclu en janvier 2020 concernait uniquement les pharmacies adhérant à l’une des organisations patronales signataires, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). L’aboutissement de la procédure d’extension met fin à cette grille des salaires à deux vitesses. Intervenant en pleine torpeur estivale, l’extension a également une incidence sur le calcul de l’indemnité de congés payés.
Jusqu’à 8 000 euros d’aide pour l’embauche d’un apprenti
Dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », un décret publié au « Journal officiel » du 25 août 2020 précise le dispositif de relance. Les contrats d’apprentissage ou de professionnalisation conclus entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021 font l’objet d’une aide financière pouvant atteindre 5 000 euros pour un salarié mineur et 8 000 euros pour un salarié majeur, sous réserve d’être âgé de moins de 30 ans à la date de conclusion du contrat. La préparation du brevet professionnel de préparateur en pharmacie est éligible au bénéfice de cette aide versée au titre de la première année d’exécution du contrat seulement. Elle se substitue au précédent dispositif de l’aide unique en vigueur depuis 2019.
L’échéance de la prime PEPA est reportée
Le troisième volet de la loi de finances rectificative pour 2020, paru au « Journal officiel » du 31 juillet 2020, diffère l’échéance de versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite « prime PEPA ». Les entreprises ont désormais jusqu’au 31 décembre 2020 pour verser cette prime facultative totalement défiscalisée et désocialisée dès lors que son montant n’excède pas 1 000 euros. Ce plafond est porté à 2 000 euros dans les entreprises couvertes par un accord d’intéressement au moment du versement.
Levée du secret médical en cas de violences conjugales
Par un ultime vote, les sénateurs ont définitivement adopté la proposition de loi qui autorise tout professionnel de santé à déroger au secret médical « s’il estime en conscience » que la victime est « en danger immédiat », notamment dans une situation d’emprise. L’adoption de ce texte paru au « Journal officiel » du 31 juillet 2020 modifie l’article 226-14 du Code pénal. Désormais, le professionnel de santé pourra s’affranchir de l’accord de la victime afin de signaler au procureur de la République les violences physiques ou psychologiques qu’elle subit. La victime doit être informée de ce signalement.
Une consultation médicale gratuite pour les personnes fragiles
Intégralement prise en charge par l’assurance-maladie, cette consultation est accessible aux personnes reconnues à risque de développer une forme grave de Covid-19 et aux personnes prises en charge pour une affection de longue durée (ALD) qui : n'ont pas pu consulter leur médecin généraliste depuis le 17 mars 2020 ; ou sont adressées par un établissement de santé après une hospitalisation. Pour bénéficier de cette « consultation longue », le patient doit rapidement prendre en contact avec son médecin traitant afin qu’elle soit effectuée avant le 15 septembre 2020.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin