LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Quel est le volume des demandes d’informations formulées à la section D et quelle en est la nature ?
JÉRÔME PARESYS-BARBIER.- La section D totalise plus de 60 000 contacts par an. Environ la moitié se font par téléphone. Entre 15 et 20 % des appels portent sur des questions purement pharmaceutiques. Cela concerne par exemple le statut des médicaments, le cadre des délivrances particulières, les modes d’exercice de la pharmacie au comptoir ou les responsabilités professionnelles. Les autres questions sont d’ordre juridique ou administratif. Elles portent aussi sur les missions de l’Ordre. En revanche, nous ne traitons pas les problématiques relatives au droit du travail. Les autres contacts avec les services de la section D se font par le biais du courrier postal ou de mails. Ce dernier mode de communication est de plus en plus utilisé, du fait de la rapidité du traitement de nos collaborateurs. La plupart des courriers portent sur des questions dans le domaine administratif. Ce rôle d’information et d’orientation des adjoints figure parmi les missions naturelles de l’Ordre.
Comment assurez-vous l’interactivité entre la section D et les adjoints au plan local ?
Nous organisons des réunions dans les différentes régions tous les mois environ. Par ailleurs, sur place, les conseillers ordinaux de la section D sont sollicités de façon très régulière, deux à trois fois par semaine, voire tous les jours. Les contacts se font également par l’intermédiaire de mails à nos conseillers régionaux, qui donnent lieu à un traitement des questions de nos confrères aussi rapide que possible. Par ailleurs, un événement doit se tenir sur Internet avant à l’été 2011.
Que risque t-on si l’on exerce comme adjoint sans être inscrit à la section D ?
Un diplômé en pharmacie qui exerce en officine sans être inscrit à l’Ordre ne peut, de fait, être sanctionné par le juge disciplinaire. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette situation ne lui est pas favorable. En effet, le risque est de s’exposer à des poursuites pénales pour exercice illégal de la pharmacie. Le fait de disposer de son diplôme n’y change rien. L’exercice illégal de la pharmacie est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, sans parler des conséquences en terme d’assurances. De plus, le pharmacien encourt un refus d’inscription pour défaut de moralité professionnelle le jour où il serait amené à régulariser sa situation.
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