D’après ses études statistiques, le réseau d’experts-comptables CGP relève que l’apport personnel représente, en 2011, 23 % du prix d’achat moyen de l’officine, contre 21 % en 2010 (soit 332 000 euros au lieu de 283 000 euros).
Cette évolution va de pair avec celle du prix d’achat moyen constaté en 2011 (1 446 000 euros contre 1 347 000 euros en 2010), compte tenu, note le réseau CGP, d’une « désaffection des plus petites officines : les cessions des officines de moins de 1 000 000 d’euros n’ont représenté que 15 % des transactions en 2011, contre 31 % en 2010 ». En outre, l’évolution des apports personnels est rendue nécessaire pour sécuriser l’installation dans un contexte d’absence de croissance de l’activité.
Enfin, les officines dégageant une rentabilité plus faible - notamment à Paris - nécessitent également un apport personnel plus élevé. « C’est ainsi que la différence entre le prix d’acquisition et la valeur économique de l’officine mesurée par le niveau d’excédent brut d’exploitation (EBE) est financée par de l’apport personnel supplémentaire », relèvent les experts de CGP dans leur étude.
Explosion de la rue Saint-Jacques
Dix mois après le drame, la pharmacie du Val-de-Grâce rouvre ses portes
A la Une
Télédéclaration de votre CA : le portail ouvert du 2 avril au 30 juin
Prise de rendez-vous médical
Doctolib référence les pharmacies équipées de certains dispositifs de téléconsultation
Pricing
Des clés pour mettre en œuvre une vraie politique de prix