ALORS que le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » vient de publier ses recommandations aux voyageurs et que les pharmaciens multiplient les conseils au comptoir à l’intention des futurs estivants, se pose la question de leurs propres vacances. Eh oui ! Un pharmacien en tong, à la plage, installé sur une chaise longue, c’est possible. Ou en chaussures de randonnée en train de gravir une montagne. Ou ailleurs. Les pharmaciens ont aussi le droit de partir en vacances. Pour en savoir plus sur les pratiques estivales des confrères, Call Medi Call* les a interrogés.
Sans surprise, prendre des vacances n’est pas souvent synonyme de fermeture d’officine pour les titulaires. Ainsi, seulement 11,5 % d’entre eux indiquent qu’ils vont fermer cet été, le plus souvent entre deux et trois semaines (81 %) et principalement au mois d’août (80 %). Des résultats comparables à la précédente enquête Call Medi Call/Le Quotidien du Pharmacien sur le même thème, menée en 2011.
La solution pour s’absenter tout en restant ouvert ? Se faire remplacer pour 20,5 % des pharmaciens, généralement pour une période de deux semaines maximum (53 %). On note que les titulaires sont moins nombreux à se faire remplacer, par rapport aux réponses obtenues trois ans plus tôt (22,9 %). Peut-être est-ce dû, pour certains pharmaciens, aux difficultés rencontrées pour trouver un remplaçant. Car 28,8 % d’entre eux s’en plaignent (versus 20 % en 2011). Ou bien cela s’explique par une nette préférence pour se faire remplacer par son ou ses adjoints.
Insouciance.
Les pharmaciens une fois partis en vacances semblent ne pas avoir de mal à faire un véritable break de leur quotidien officinal. Vacances et insouciance ! Ainsi, 63,5 % d’entre eux déclarent ne pas appeler leur pharmacie pendant leur absence. Une vraie différence avec la précédente enquête qui révélait que 53,7 % des pharmaciens ne téléphonaient pas à leur officine pendant leurs vacances. Ils sont néanmoins 16 % à téléphoner une fois (contre 22,5 % en 2011), 13 % le font entre deux et trois fois (contre 18 % en 2011), et enfin 8 % reconnaissent décrocher leur combiné tous les jours. La majorité d’entre eux (77 %) n’a pas mis en place de système de vidéosurveillance à distance. La plupart du temps (68 %), les titulaires ne modifient pas les horaires d’ouverture de leur pharmacie pendant les grandes vacances.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin