En ce qui concerne les dépannages, les officines en zones touristiques, et notamment en stations balnéaires, sont bien entendu les plus sollicitées en période estivale. Si le patient a avec lui sa prescription, il suffit de renouveler voire de le dépanner via la procédure exceptionnelle d’une boîte supplémentaire. Celle-ci est possible si l’ordonnance comporte la prescription du médicament pour une durée d’au moins trois mois, en excluant bien sûr les stupéfiants et assimilés, les hypnotiques et les anxiolytiques.
« Une fois, j’ai eu à faire à un patient Anglais diabétique dont la valise contenant ses médicaments avait été perdue à l’aéroport. Je l’ai dépanné uniquement sur sa bonne foi ; il faut parfois se poser la question de la frontière entre réglementation et non-assistance à personne en danger », raconte Sandra, pharmacienne dans le Vaucluse.
D'autres conseillent, quand le patient n’a pas son ordonnance et qu’il s’agit d’un traitement qu’il ne peut décemment pas arrêter comme un antihypertenseur ou une hormone thyroïdienne, de téléphoner à sa pharmacie habituelle et de demander au confrère l’envoi de la prescription par fax ou par email pour le dépanner. Une démarche qui ne pose le plus souvent aucun problème.
Délivrance en une fois pour départ à l’étranger
Quant à la délivrance simultanée de plusieurs mois de traitement, elle ne s’applique qu’en cas de séjour à l’étranger (en-dehors de la France métropolitaine et des DOM), dans la limite de 6 mois, pour des médicaments en rapport avec le traitement d’une pathologie chronique (les traitements préventifs ou la constitution d’une trousse d’urgence ne sont pas concernés). Elle nécessite une prescription avec la mention « délivrance en une fois pour départ à l’étranger » du médecin ainsi qu’une attestation sur l’honneur du patient avec ses coordonnées, le lieu et la durée du séjour. Ces pièces doivent être envoyées à la sécurité sociale pour accord préalable lorsqu’il s’agit d’une délivrance de 3 à 6 mois (l’absence de réponse sous 15 jours vaut pour accord) ou directement transmises lors de la facturation pour une délivrance de moins de 3 mois.
« Lorsque nos patients partent à l’étranger les deux mois d’été mais qu’ils n’ont ni attestation ni mention du médecin, il nous arrive de faire preuve de tolérance et de mettre une facturation en attente jusqu’au mois suivant… », témoigne Hanane, pharmacienne en Seine-Maritime.
A noter enfin que les caisses de certains départements mettent en place une procédure dérogatoire ne nécessitant pas d’accord préalable.
« Une fois, j’ai eu à faire à un patient Anglais diabétique dont la valise contenant ses médicaments avait été perdue à l’aéroport. Je l’ai dépanné uniquement sur sa bonne foi ; il faut parfois se poser la question de la frontière entre réglementation et non-assistance à personne en danger », raconte Sandra, pharmacienne dans le Vaucluse.
D'autres conseillent, quand le patient n’a pas son ordonnance et qu’il s’agit d’un traitement qu’il ne peut décemment pas arrêter comme un antihypertenseur ou une hormone thyroïdienne, de téléphoner à sa pharmacie habituelle et de demander au confrère l’envoi de la prescription par fax ou par email pour le dépanner. Une démarche qui ne pose le plus souvent aucun problème.
Délivrance en une fois pour départ à l’étranger
Quant à la délivrance simultanée de plusieurs mois de traitement, elle ne s’applique qu’en cas de séjour à l’étranger (en-dehors de la France métropolitaine et des DOM), dans la limite de 6 mois, pour des médicaments en rapport avec le traitement d’une pathologie chronique (les traitements préventifs ou la constitution d’une trousse d’urgence ne sont pas concernés). Elle nécessite une prescription avec la mention « délivrance en une fois pour départ à l’étranger » du médecin ainsi qu’une attestation sur l’honneur du patient avec ses coordonnées, le lieu et la durée du séjour. Ces pièces doivent être envoyées à la sécurité sociale pour accord préalable lorsqu’il s’agit d’une délivrance de 3 à 6 mois (l’absence de réponse sous 15 jours vaut pour accord) ou directement transmises lors de la facturation pour une délivrance de moins de 3 mois.
« Lorsque nos patients partent à l’étranger les deux mois d’été mais qu’ils n’ont ni attestation ni mention du médecin, il nous arrive de faire preuve de tolérance et de mettre une facturation en attente jusqu’au mois suivant… », témoigne Hanane, pharmacienne en Seine-Maritime.
A noter enfin que les caisses de certains départements mettent en place une procédure dérogatoire ne nécessitant pas d’accord préalable.
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