François Hollande a annoncé hier la création immédiate d’une prime de 2 000 euros par an pour les entreprises de moins de 250 salariés contre toute embauche en CDI ou CDD de plus de 6 mois.
Mais cette prime est réservée aux salaires entre 1 et 1,3 SMIC. Une mesure qui laisse perplexe l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) et l’Union professionnelle artisanale (UPA). Pour elles, cette mesure ne permettra pas de déclencher un vaste mouvement d’embauche.
À leurs yeux, « le plan d’urgence pour l’emploi présenté par le président de la République ne répond pas aux attentes des entreprises qu’elles représentent ». « La première urgence consiste à engager une baisse structurelle du coût du travail. Mais malheureusement, le président de la République a préféré reporter à nouveau cette échéance de deux années », déplorent l’UNAPL et l’UPA, même si elles estiment que « la décision de plafonner les indemnités de licenciement est de nature à sécuriser les employeurs comme les salariés, et donc à lever un frein à l’embauche ».
Plan d’urgence pour l’emploi : l’UNAPL pas convaincue
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Publié le 19/01/2016
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Crédit photo : AFP
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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