Pour venir à bout de la contrefaçon de médicaments, les auteurs du manifeste ont identifié plusieurs actions prioritaires à mener. Ils préconisent ainsi de contrôler la sécurité et la pérennité des approvisionnements, en particulier la distribution en gros, en assurant la transparence et la traçabilité des flux et en évitant toute déréglementation inadaptée.
Ils insistent sur la nécessité de sensibiliser l’ensemble des professionnels de santé aux conséquences dramatiques du trafic des médicaments falsifiés dans les pays pauvres, mais aussi dans les pays économiquement développés, via la formation initiale, ou continue.
Ils recommandent aussi d’alerter sans relâche l’opinion publique sur les risques liés à l’usage des médicaments falsifiés, et d’inciter les populations à s’approvisionner exclusivement dans les circuits officiels et contrôlés de distribution des médicaments, en évitant notamment le recours à Internet, source croissante de danger.
Ils estiment enfin que la baisse du coût des médicaments (sans altération de leur qualité) et la mise en place progressive d’une couverture sanitaire des populations les plus pauvres constituent les deux démarches prioritaires pour rendre les médicaments accessibles au plus grand nombre de patients dans les pays démunis.
Les priorités d’action
Publié le 04/04/2016
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3254
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