LA CFDT Santé-sociaux s’insurge dans un communiqué contre le refus des organisations patronales de
« négocier la moindre augmentation de salaire », dans l’attente du rapport de l’IGAS et « tant que le ministère et la CNAM n’auront pas donné plus de visibilité quant au devenir de la pharmacie d’officine ». Le syndicat rappelle que « les trois premiers coefficients de la branche sont au SMIC » et que « les autres coefficients sont tassés à un tel point que 3 euros seulement les séparent ». Il ajoute que les pharmaciens adjoints « ne sont guère mieux lotis avec un salaire qui ne leur permettra pas de bénéficier d’une véritable retraite de cadre ». La CFDT réclame donc un premier coefficient de la grille fixé à 5 % au-dessus du SMIC en vigueur et le coefficient 430 pour les pharmaciens adjoints au niveau du plafond de la Sécurité sociale, soit un point à 4,52 euros, contre 4,098 euros actuellement. Pour mémoire, la valeur du point avait augmenté de 1,1 % en octobre 2010, après deux ans de négociations infructueuses entre les organisations patronales et les syndicats de salariés.
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