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Hausse du SMIC au 1er janvier 2014

Publié le 09/01/2014
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LE MONTANT du SMIC horaire a été fixé à 9,53 euros au 1er janvier 2014 en métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Pour un travail de 35 heures hebdomadaires, ce nouveau taux horaire conduit à un SMIC mensuel brut de 1 445,38 euros. Attention : certains montants minima de la grille des salaires de la convention collective sont désormais en dessous de cette nouvelle valeur du SMIC. Il s’agit des salaires qui correspondent aux coefficients 100 à 130 compris. Il convient donc de les relever à due concurrence à compter du 1er janvier 2014.

UN DÉCRET fixe à 166 trimestres, pour les assurés nés en 1957, la durée d’assurance nécessaire pour obtenir une pension de retraite de base à taux plein dans le régime général et le régime des non-salariés (décret 2013-1155 du 13.12.2013, « JO » du 15). Selon la « loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraite », définitivement adoptée le 18 décembre 2013 (mais non encore publiée à l’heure où nous écrivons ces lignes), cette durée d’assurance devrait passer à 167 trimestres pour les assurés nés en 1958 et augmenter d’un trimestre tous les trois ans afin d’atteindre 172 trimestres (43 ans) pour ceux nés à partir de 1973. La loi prévoit ainsi l’allongement de la durée de cotisation de 41,5 à 43 ans d’ici à 2035, ainsi, notamment, que le gel des pensions de base durant six mois en 2014.

SIGNÉ le 18 décembre 2013 par les trois chambres patronales et par trois des cinq organisations syndicales de salariés (CFDT, CFTC et CFE-CGC), l’accord de branche adaptant aux officines les dispositions de la loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 sur le temps partiel est déjà enterré. La CGT et Force ouvrière ont en effet fait valoir leur droit d’opposition, ce qui rend l’accord caduc. « Loin de sécuriser l’emploi comme annoncé, cette loi sécurise les entreprises en imposant souplesse, flexibilité et déréglementation », pointe Force ouvrière. Le syndicat s’insurge contre une « précarisation des salariés à temps partiel, appelés à devenir corvéables à merci, notamment par la possibilité de recourir à des avenants pour des compléments d’heures sans aucune limitation de durée ni d’amplitude ». À défaut d’accord entre les partenaires sociaux, c’est la loi de sécurisation de l’emploi qui s’applique, depuis le 1er janvier 2014. Cette loi fixe la durée minimale du travail à temps partiel à 24 heures et ouvre une période transitoire d’adaptation pour les entreprises jusqu’au 1er janvier 2016.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3058