Pour aider les entreprises à protéger la santé de leurs salariés, le ministère du Travail émet des recommandations sanitaires disponibles dans un document actualisé en continu sur la page https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus.
En cas de contacts prolongés et proches avec le public, le gouvernement recommande « l’installation d’une zone de courtoisie d’un mètre, le nettoyage des surfaces avec un produit approprié, et le lavage des mains ». Cette notion de « contact étroit » correspond à « un contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou d’une discussion de plus de 15 minutes en l’absence de mesures de protection ». C’est bien le cas dans les pharmacies.
Une ligne sanitaire à géométrie variable
Sur le terrain, cette ligne sanitaire est à géométrie variable. « Dans la file d’attente, les gens respectent cette distance entre eux, mais une fois arrivés au comptoir, ils se collent à nous, comme s’ils ne se rendaient pas compte de la proximité », témoigne Aurélie Dumolard, co-titulaire de la pharmacie des Allobroges à Sévrier, une petite commune située au bord du lac d’Annecy. Las de demander aux patients-clients de se tenir à distance, malgré des messages clairement affichés dans son officine et des lignes tracées au sol, la pharmacienne a installé des tables devant les comptoirs afin de maintenir 1,5 mètre de distance avec le public. Un système D bricolé mais impérieux puisque la pénurie de masques se profile. Le manque critique de moyens angoisse la titulaire, « sans nouvelle dotation, notre stock de masques sera épuisé dans 10 jours. On nettoie les surfaces à l’alcool à 70°, mais on ne pourra plus se réapprovisionner, il n’y en a plus ». Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a martelé le message sur le plateau de l’émission Punchline de la chaîne CNews le 17 mars, « il est temps de dire la vérité aux Français, nous n’avons pas assez de masques ! La seule mesure barrière sera donc l’éloignement de plus d’un mètre entre chaque personne ».
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