LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN - Quelle est la part des contrats à temps partiel dans les recrutements d’adjoints ?
ARMAND GRÉMEAUX. - Ils représentent environ un tiers des recrutements, aussi bien d’ailleurs pour les adjoints que les préparateurs. Mais pour les adjoints, on constate une grande variété du nombre d’heures effectuées, d’une journée par semaine à un quasi plein-temps. Par ailleurs, de nombreux contrats à temps partiel constituent un préalable à une embauche ultérieure à plein-temps, afin de vérifier d’abord la compétence de l’intéressé.
Les recrutements d’adjoints sont-ils très impactés par la crise que connaît la profession ?
Bien sûr. Les postes à pourvoir sont beaucoup moins nombreux, preuve que les titulaires repoussent ou annulent leurs embauches. Cela se voit dans les cabinets comme le mien, mais aussi dans les autres filières. Tous les professionnels du recrutement constatent que le marché reste très tendu. Une autre preuve de cette morosité : les salaires proposés ont baissé. On ne dépasse pas, actuellement, le coefficient 500, ou 550 au plus, pour l’embauche d’un adjoint. On ne voit plus d’embauche d’un adjoint au coefficient 600.
Le nouvel horaire de 24 heures minimum au 1er juillet risque-t-il d’avoir un impact négatif ?
Je ne crois pas. D’abord parce que l’on peut déroger à cette règle si le salarié souhaite travailler moins que cette durée imposée par la loi. Et aussi parce que si le titulaire a besoin d’un adjoint pour travailler un ou deux jours par semaine, il pourra toujours trouver un accord avec l’intéressé.
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