Désormais, une officine baisse définitivement son rideau tous les deux jours, s’alarme Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lors de la présentation ce matin du 68e Congrès national des pharmaciens qui se déroulera les 17 et 18 octobre prochains à Reims. Jusqu’à présent on parlait d’une fermeture de pharmacie tous les trois jours.
Selon Philippe Gaertner, certaines fermetures résultent de regroupements, qui peuvent avoir un effet bénéfique, mais d’autres sont directement le résultat de la faiblesse économique des entreprises. Or, pour le président de la FSPF, ces officines sont importantes pour la proximité et l’accessibilité de la population aux médicaments. Une donnée que devront garder à l’esprit les pouvoirs publics, alors qu’un nouveau plan d’économies sur le médicament se profile dans le cadre du budget de la Sécurité sociale pour 2016.
Philippe Gaertner se dit par ailleurs « choqué » par l’ouverture du capital des pharmacies prônée par l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) dans son livre blanc remis aujourd’hui à la ministre de la Santé. « Pour la Fédération, c’est non, car nous défendons l’indépendance du pharmacien titulaire », indique-t-il clairement. Appelés à voter prochainement pour leurs représentants aux Unions régionales des professionnels de santé (URPS), les pharmaciens auront alors l’occasion de se positionner pour la pharmacie qu’ils souhaitent, souligne Philippe Gaertner.
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