Il est utile de rappeler qu’un contrat de « swap » est un contrat de gré à gré qui permet d’échanger, sur la base d’un montant nominal, des flux d’intérêts calculés sur un taux fixe contre des flux d’intérêts calculés sur un taux variable.
Ainsi, si A et B sont les deux parties engagées dans un « swap » de taux, A et B simulent en fait deux opérations simultanées?:
– L’une où A prête à B le montant nominal du « swap » à un taux fixe, payable suivant un échéancier défini à la négociation.
– L’autre où B prête à A le montant nominal du « swap » à un taux variable, indexé sur un taux de marché, avec ici aussi une périodicité définie à la négociation.
L’échange du montant nominal lui-même n’a pas lieu. À chaque échéance intermédiaire (fixe ou variable), les deux contreparties paient ou reçoivent simplement les intérêts calculés en fonction du sens du contrat :
A, qui est le prêteur du fixe et l’emprunteur du variable, paie à B des intérêts recalculés à chaque échéance en fonction d’un taux de référence choisi à la négociation du contrat (par exemple, LIBOR 3 mois) ;
B, qui est le prêteur du variable et l’emprunteur du fixe, paie à A des intérêts fixes sur une périodicité définie à l’avance.
En pratique, comme le montant principal n’est pas échangé, un contrat de « swap » revient donc bien à échanger un flux d’intérêts contre un autre et d’indiquer une tendance.
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