LES NOUVELLES se suivent et se ressemblent : mesures de soutien et de relance des gouvernements, annonces de lourdes pertes par de nombreuses banques allemandes, anglaises ou américaines, qui ont provoqué un nouveau séisme suivi de quasi-nationalisations, réflexion sur des structures de cantonnement des actifs toxiques pour faciliter la reprise des activités de crédit. La réaction des marchés dans un tel contexte ? « Après une reprise technique avortée en début d’année, les marchés ont malheureusement trébuché à nouveau en janvier, plus rapidement que prévu, analysait Vincent Guenzi, responsable de la stratégie d’investissement de Cholet Dupont, le 6 février. Mais le test des points bas de novembre n’a pas été suivi d’un nouvel effondrement, ce qui a rassuré les marchés. En outre, ceux-ci regardent les premiers clignotants économiques positifs qui s’allument aux États-Unis et en Europe depuis quelques semaines. L’effet Obama se produira-t-il en février, à l’annonce de son plan définitif et avec une hausse des actions ? »
Des risques encore importants. Même en tentant de se raccrocher à ces quelques possibles effets positifs (pour l’instant, les mesures Obama, jugées trop floues, n’ont pas rassuré, car, pour les marchés américains, « le diable est dans les détails »), force est de reconnaître que le potentiel de progression à court terme semble limité. « Le contexte économique ne paraît pas encore suffisamment favorable pour engendrer une hausse durable, ajoute Vincent Guenzi. L’immobilier américain n’est pas encore stabilisé et le dégel des crédits doit d’abord continuer. Le risque d’un nouvel effondrement des financières est peut-être moins important, mais la probabilité de faillites d’entreprises, de fonds de LBO ou de sociétés de capital-investissement demeure élevée. »
Bilan de ces réflexions : les risques restent importants et une rechute des marchés au plus bas ne doit pas être exclue après une éventuelle petite reprise technique. D’où le conseil de Vincent Guenzi : « Aux niveaux actuels, nous préférons rester encore prudents. » Avant d’ajouter, histoire de positiver : « Comme l’année 2009 pourrait se terminer sur une note positive, une nouvelle baisse constituerait probablement une bonne occasion de renforcer le poids des actions. »
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