Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), Nicolas Revel, croit en l’honoraire. D’autant que les retombées sur l’économie de l’officine semblent plutôt bonnes. Au regard des chiffres dont il dispose, Nicolas Revel indique ainsi que l’impact est « à ce jour globalement positif de 25 millions d’euros ». Et pour lui, rien ne laisse à penser que le passage à l’honoraire à 1 euro au 1er janvier 2016 changerait la donne. Cette deuxième étape aura donc bel et bien lieu. « Nous en ferons le bilan au premier semestre 2016, précise le directeur général de la CNAM. On doit regarder au fur et à mesure si on peut affiner ou améliorer le système. »
Plus largement, Nicolas Revel estime que le mode de rémunération des pharmaciens doit se diversifier. Et les honoraires à la boîte, ceux pour la dispensation des ordonnances complexes, ou encore la ROSP* générique, vont dans ce sens.
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