Comme annoncée, les représentants de la profession se sont retrouvés hier au siège de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qui avait lancé cet appel au rassemblement. Un appel auquel la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a répondu présent, tout comme l’Ordre des pharmaciens représenté par les section A (titulaires) et E (pharmaciens d’outre-mer) et les étudiants en pharmacie. Mais aussi les groupements par l’intermédiaire de la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies Federgy, le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). Également conviée, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) s’est excusée de ne pas avoir pu se rendre à la réunion.
C’est donc une profession unie qui a décidé de faire front face à la dégradation économique qui s’accélère en 2016, la poursuite vraisemblable des baisses de prix, et l'absence de perspective proposée par les pouvoirs publics. « Notre profession est écartée et méprisée », lance le président de l’USPO, Gilles Bonnefond.
Dans ce contexte, les participants ont donc décidé de se mobiliser. Dans un premier temps, un document sera adressé au gouvernement, mais aussi aux élus locaux pour les alerter que la pharmacie est en danger. Dans un second temps, la profession compte se réunir à nouveau afin de mettre en place un plan d’actions d'ici à la rentrée. « On alerte et on monte en puissance si c’est nécessaire », explique Gilles Bonnefond.
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