Sur le premier semestre 2015, 99 officines en métropole ont définitivement fermé leurs portes, selon un rapport intermédiaire de l’Ordre national des pharmaciens. Le rythme de ces fermetures s’accélère : en 2014, on recensait une fermeture tous les 2,5 jours. Sur les six premiers mois de 2015, c’est une fermeture tout les 1,83 jour !
Toutes les régions, sauf l’Alsace, sont concernées, mais pas avec la même vigueur. La majorité des fermetures sont répertoriées dans les communes de moins de 7 000 habitants. Mais les communes de plus de 16 000 habitants, dans lesquelles, historiquement, de nombreuses licences ont parfois été accordées, sont également très touchées. À l’inverse, les communes de taille moyenne semblent davantage épargnées par les fermetures.
Par ailleurs, 43 % de ces fermetures sont « sèches », c’est-à-dire que le titulaire décide de cesser son activité faute de repreneur. Dans 31 % des cas, il s’agit d’une indemnisation par une autre (ou d’autres) pharmacie(s) contre fermeture. Dans 17 % des cas, c’est un regroupement volontaire de deux ou plusieurs pharmacies, et dans 9 % des cas, une liquidation judiciaire. Enfin, les officines qui ont baissé leur rideau avaient souvent un chiffre d’affaires situé entre 1 million et 1,3 million d’euros, et aucune pharmacie fermée n’avait un chiffre d’affaires dépassant 1,6 million d’euros, selon les données en possession de l’Ordre.
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