Sylvain Duret, courtier en assurances, Raffin & Associés :
« La première étape pour bien s’assurer consiste à identifier ses risques propres et à les hiérarchiser. Il y a les risques que l’officine ne peut pas supporter sur le plan financier (par exemple, un incendie, une perte d’exploitation, la responsabilité civile), et ceux qui ne mettent pas en péril son activité (par exemple, des dommages électriques, bris de glace, etc.). Pour un certain nombre de risques n’entraînant pas de préjudice financier significatif, l’assuré peut augmenter son niveau de franchise et ainsi réduire le montant de sa prime annuelle. La mise en place de mesures de prévention dans l’entreprise permet également de mieux négocier les dispositions du contrat ».
Jean Vilanova, chargé des relations institutionnelles à La Médicale :
« Il est primordial que le pharmacien fasse le point sur sa situation avec son assureur le plus souvent possible, et au plus tard tous les 18 mois. Le contrat doit matérialiser la réalité de l’officine. Un contrat mal adapté fragilise la situation de l’assuré ».
Bernard Sénechal, responsable gestion à la MADP :
« Dans le cadre de sinistres majeurs comme un incendie, un dégât des eaux, un vol, il convient d’opter pour un contrat qui ne présente pas de limites de capitaux pour le bâtiment, le mobilier, l’agencement, les embellissements et les marchandises. S’il existe des limites dans le contrat, elles doivent rester très largement en adéquation avec le risque ».
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