LA VAGUE de perquisitions qui avait concerné cet automne plusieurs dizaines d’officines françaises (notre édition du 8 novembre 2010) vient de porter ses fruits. La Direction générale des Finances publiques (DGFIP) vient de mettre en évidence lors de contrôles fiscaux dans certaines pharmacies et aussi dans d’autres activités commerciales l’utilisation de logiciels qui permettent d’occulter les opérations imposables, et donc de frauder le fisc. Un système qui pourrait avoir été utilisé par 4 000 pharmacies, indique le parquet de Nîmes, ville d’où est partie l’enquête. Selon le procureur de Nîmes, parmi les deux plus grosses sociétés qui fournissent des systèmes de comptabilité informatique aux pharmacies en France, « ce mécanisme existe bien pour la société Alliadis, dont le siège social est à Niort ». « Ce qui est exceptionnel, c’est que le mode de minoration se trouve inclus dans le logiciel lui-même et est fourni par la société qui prépare les logiciels de comptabilité des pharmacies, sous réserve de demander l’accès au code informatique », relève le procureur.
Fraude fiscale
4 000 officines suspectées
Publié le 13/12/2010
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2797
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