Deux mesures phare du catalogue des 26 actions de la « Feuille de route du numérique en santé », ont été annoncées le 25 avril par Agnès Buzyn, ministre de la Santé.
La première concerne l’expérimentation dès cette année, puis la généralisation en 2020, de la prescription électronique du médicament. Ce dispositif promet une sécurisation du circuit de la transmission de l’ordonnance et une meilleure coordination des professionnels de santé ainsi que, in fine, un renforcement de l'observance « grâce à la vérification par le médecin que son patient s’est vu délivrer le traitement qu’il lui a prescrit », indique la feuille de route. Ces arguments plaident en faveur d’une extension rapide de la dématérialisation aux prescriptions des autres professionnels de santé (biologie, actes infirmiers, acte de kinés…), sous forme d’expérimentation dès 2020 pour une généralisation en 2021.
Autre mesure destinée à renforcer la sécurité du patient dans le parcours de soins, la carte Vitale sur smartphone. L’application carteVitale sera lancée cet été dès la publication d'un décret d'expérimentation qui concernera deux départements, le Rhône et les Alpes-Maritimes. Sa généralisation est prévue à l'horizon 2 021 pour les 59 millions de Français porteurs d’une carte Vitale.
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