« COMME toutes les formes de commerce, les officines devront elles aussi relever le défi de la transition numérique. » Le cabinet d’analyse Precepta, du groupe Xerfi, présente sa nouvelle étude « La distribution pharmaceutique – Quel avenir digital pour l’officine ? ». Après plusieurs mois d’enquête, Emmanuel Sève, l’auteur, fait le point sur l’environnement économique et politique, au regard de l’autorisation de la vente en ligne de médicaments. Il note que « les contraintes réglementaires du e-commerce de médicaments sont telles que moins de 1 % des officines avaient ouvert leur site en juin 2014 », les plus dynamiques étant les pharmacies groupées ou affiliées, notamment auprès d’enseignes « inscrites dans une logique promotionnelle ».
Si le médicament vendu en ligne séduit peu d’officines, elles sont bien plus nombreuses à s’investir dans les e-services. Les internautes peuvent ainsi prendre des rendez-vous avec leur pharmacien ou un autre professionnel de santé (infirmière, diététicienne) par le biais d’un site Internet, avoir des échanges virtuels avec l’équipe officinale, scanner leurs ordonnances ou faire une déclaration d’effets indésirables.
Il reste encore une piste à explorer pour la profession : s’impliquer dans la voie des objets connectés, qui permettent un suivi basé sur l’auto-mesure. Un domaine qui permettrait de proposer un accompagnement très qualitatif, notamment pour les malades chroniques.
Cette nouvelle étude, développée en 300 pages, considère que les officinaux n’ont pas d’autre choix que celui de s’impliquer dans la e-santé, « condition sine qua non pour redéployer le modèle économique et maintenir les niveaux de marges des pharmacies ».
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