L'association des Laboratoires internationaux de recherche (LIR) et l'institut IPSOS viennent de publier un sondage sur les attentes des Français en matière de santé alors que se profile l'élection présidentielle de 2017. Le large questionnement fait émerger une vision relativement pessimiste de l'avenir du système de santé puisque 55 % des Français estiment que leurs enfants seront moins bien soignés qu'eux-mêmes dans les dix prochaines années. Ils soulignent que l'accès aux soins devient préoccupant, notamment à cause des délais pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste ou mener des examens approfondis. 93 % des Français s'attendent à de nombreux déremboursements dans les cinq ans à venir, alors que 63 % y sont fortement opposés. Ils craignent également une forte augmentation du reste à charge, le développement d'une médecine à deux vitesses et une augmentation importante des délais d'accès aux soins.
Le sondage met en avant l'ouverture des Français pour simplifier le parcours de soins : 73 % sont prêts à ne plus aller directement chez le médecin et à privilégier l'échange téléphonique ou par l'Internet, 71 % à recourir plus souvent à l'automédication, 70 % à accepter que le pharmacien substitue un médicament princeps par un générique chaque fois que c'est possible, et 61 % à être soignés par leur pharmacien pour des problèmes de santé bénins. Ils sont favorables à la délégation de certains actes médicaux vers des infirmiers (77 %), des opticiens (63 %) ou des pharmaciens (55 %).
Enfin, les Français voient la e-santé comme un moyen d'accompagner ou de retarder l'apparition d'une maladie. Si seulement 17 % d'entre eux utilisent déjà des applications e-santé, plus d'un Français sur deux est prêt à s'y mettre pour faciliter la collecte à distance et l'interprétation des données par le médecin (64 %) et pour améliorer l'observance avec les rappels de prise de traitement (52 %). 78 % des Français sont favorables au partage de leurs données de santé avec l'ensemble des professionnels de santé qui les suivent.
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