Plus de 9 patients chroniques sur 10 recourent au numérique dans le cadre de la recherche d’informations, de la gestion et du suivi de leur pathologie. Néanmoins, l’étude effectuée par le collectif (Im) Patients Chroniques & Associés révèle de fortes disparités dans les usages de ces technologies.
Des alliées plutôt qu’une menace. C’est ainsi que les patients chroniques perçoivent les nouvelles technologies numériques. 97 % les ont intégrées à leur quotidien : Internet, applications mobiles et objets connectés améliorent leur information, le suivi de leur pathologie et leur qualité de vie.
Toutefois, loin d’être un plébiscite, ce résultat qui émane d’une étude menée par le collectif (Im) Patients Chroniques & Associés, en partenariat avec la chaire Réseaux sociaux et Objets connectés de l’Institut Mines-Telecom Business School, cache une réalité plus hétérogène. En effet, 8,9 % des répondants seulement se déclarent hyperconnectés (usage régulier d’Internet, applications mobiles, objets connectés) et 19,3 % sont, selon eux, bi connectés (Internet et applications mobiles). Par connectés, les 72 % restant entendent une utilisation d’Internet qu’ils consultent très ponctuellement, entre 1 à 3 fois par mois.
C’est dire le chemin qu’il reste à accomplir dans l’emprise de ces patients sur les outils numériques dont ils pourraient retirer plus de capacité à agir. Ainsi, l’étude démontre que les patients qui utilisent le plus fréquemment Internet prennent part plus activement à leur traitement et communiquent davantage avec leur médecin. Ces patients sont également ceux qui estiment que l’utilisation d’Internet leur permet de mieux vivre avec leur maladie, de rompre l’isolement et d’avoir un meilleur contrôle de leur pathologie. Ils n’en restent pas moins circonspects, 75,8 % des répondants ayant conscience des limites d’Internet en termes de fiabilité des informations.
Quant à l’usage des applications et des objets connectés par les patients chroniques, il reste marginal. L’expérience des patients hyperconnectés et bi connectés prouve cependant que des bénéfices peuvent en être retirés en termes d’autonomie et de prise de décision par rapport au traitement. Il en est de même dans les échanges avec leur médecin. Plus d’un tiers des patients estiment avoir davantage confiance en eux face à leur médecin et quasiment autant perçoivent un renforcement du dialogue avec leur praticien.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin