Merck lance les injections connectées

Publié le 08/12/2014

Merck Serono, division biopharmacie du laboratoire allemand Merck, fait évoluer ses injections. Intelligentes et connectées, elles permettent d’améliorer l’observance et, au-delà, d’offrir des services connexes aux patients traités contre la sclérose en plaques (SEP) et le déficit en hormone croissance. Facultatives, ces connexions sont conçues comme dispositif médical en solution combinée avec l’auto-injecteur électronique RebiSmart pour l’injection du Rebif (interféron beta-1a) dans la SEP et avec l’auto-injecteur électronique Easypod pour le traitement par Saizen. Trois cents de ces patients traités à l’hormone de croissance et 60 autres atteints de sclérose en plaques sont déjà connectés à ce dispositif. Il leur suffit pour cela de poser leur auto-injecteur sur un transmetteur sans fil. En France, 540 médecins au total disposent déjà d’un accès à l’une de ces deux plateformes sécurisées, MSdialog pour la SEP et Easypod Connect pour les troubles de croissance, détenues par une société tierce située en Grande-Bretagne. Ils peuvent ainsi suivre le traitement de leurs patients, notamment la fréquence des injections. Dans le cas du traitement de la sclérose en plaques, les patients (moyenne d’âge, 37 ans) peuvent y poster leurs observations personnelles (ressentis dans la vie quotidienne, impact de la maladie) sur ce serveur conçu comme sur un journal de bord. Les parents des enfants traités à l’hormone de croissance peuvent, pour leur part, choisir l’option de déclenchement de SMS ou de mail en cas d’oubli d’injection. En retour, le médecin peut suivre en direct la courbe de croissance, adapter ses décisions thérapeutiques et motiver le patient. Merck Serono garantit qu’il n’a pas accès aux données échangées entre le médecin et son patient par le biais de ce dispositif, dont le coût - environ 500 euros - est inclus dans le prix du traitement.


Source : lequotidiendupharmacien.fr