Le pharmacien ne figure pas au rang des 200 métiers de la santé présentés par le ministère de la Santé sur son site. Sous le titre « la Santé, c’est 200 métiers », le ministère incite les jeunes à s’engager dans cette voie aux multiples facettes : le soin, le médicotechnique, le social, l’administratif, l’ingénierie, ou encore la recherche. Des métiers répondant à des profils variés : « études longues ou courtes », « proches des patients ou non », « à l’hôpital ou en cabinet de ville »… Mais alors qu’en préambule le gouvernement cite le pharmacien au rang des métiers qui s’ouvrent de plus en plus aux femmes, au même titre que le dentiste, le médecin et le kiné, l’internaute est mis au défi de trouver le mot « pharmacien » dans la liste des 200 professions par ordre alphabétique, par famille de métiers, ou encore par niveau d’études.
Une place est en revanche réservée aux préparateurs en pharmacie, parmi les infirmiers, kinés, sages-femmes, ingénieurs, mais aussi radiophysiciens, journalistes, maçons, métalliers serruriers… À noter que les médecins y sont cités sous des carrières de « médecin du travail » et de « médecin responsable de l’information médicale et de l’évaluation ». Mais peut-être faut-il simplement interpréter l’absence du pharmacien de ce catalogue comme l’évidence de son appartenance aux métiers de santé ?
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