Après les syndicats et l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), l'Académie nationale de pharmacie et le Conseil national de l'Ordre ont également exprimé leur opposition au projet de loi ASAP, qui prévoit d'assouplir les règles de la vente en ligne de médicaments sans ordonnance (voir notre article « abonné »). Dans un communiqué daté du 7 février, l'Académie estime notamment qu'« autoriser un local déporté constitue une porte ouverte à̀ la création de grandes plateformes mutualisant les stocks de plusieurs officines ». De son côté l'Ordre dénonce un texte « imprécis », se dit « préoccupé par les risques pour la santé des patients » et demande au ministère de la Santé le « retrait de cette mesure afin de poursuivre les discussions ». Le syndicat de groupements Federgy s'est lui aussi exprimé via un communiqué, demandant lui aussi le retrait « pur et simple » de cet article qui « va totalement à l’encontre des décisions prises récemment pour la sécurité des patients ».
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La contestation se poursuit
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Publié le 13/02/2020
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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