2 % : c’est ce que représente l’activité des sites de vente de parapharmacie. Le marché global de la para s’élève à 4,3 milliards d’euros, dont 80,5 % sont aux mains des officines physiques et 17,5 % des magasins spécialisés et de la GMS. Dans ce dernier segment, Leclerc déclare en détenir un peu moins de la moitié.
Les officines doivent certes tenir compte de cette nouvelle concurrence du digital, tout comme elles ont dû composer en leur temps avec l’émergence des parapharmacies et des rayons de la grande distribution. Mais si concurrence il y a, elle sévira avant tout dans la beauté. Les achats en ligne de cosmétiques devraient en effet exploser rapidement. Selon une étude du cabinet de conseil en stratégie A.T. Kearney*, le secteur de la cosmétique est le prochain théâtre de la révolution digitale.
Cette étude estime ainsi que le commerce en ligne européen des cosmétiques devrait croître de 8 % par an jusqu’en 2019, soit quatre fois la croissance du marché. Les pure players du Web se sont déjà positionnés. Amazon, numéro un dans la distribution de cosmétiques en Allemagne et en Grande-Bretagne, arrive en deuxième position en France.
L’étude démontre également que les comportements d’achats en ligne de produits cosmétiques ne varient plus significativement par rapport aux autres catégories de produits. Il ne reste plus aujourd’hui seulement que 20 % des personnes pour refuser d’acheter en ligne parce qu’elles éprouvent le besoin de sentir et de toucher les produits et d’avoir une relation avec un conseiller. Comme le remarque A. T Kearney, si cette tendance constitue une opportunité pour les cybermarchands, elle représente, en revanche, un réel danger pour les circuits traditionnels.
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