« BEAUCOUP DE GENS constatent comme moi que plus ils utilisent Internet, moins ils sont en mesure de s’asseoir et de lire ou de penser profondément, moi-même, au bout de deux ou trois pages, je m’agite et cherche autre chose à faire ». Ce n’est pas un ennemi du progrès qui parle, mais au contraire un journaliste rompu à l’usage des médias modernes. Un récent article de Nicolas Carr*, ancien rédacteur en chef du « Harvard Business Review » dont « Libération » publie l’interview dans son édition du 28 avril, développe ainsi un point de vue original et critique sur les effets du web.
À force de recourir à Google à la moindre interrogation, « la capacité de concentration des internautes s’effiloche », estime son auteur. Et c’est à la plasticité neuronale que l’on doit l’apparition de ces nouveaux comportements cognitifs : « Ce que le Net produit, c’est une modification de nos esprits pour les rendre plus aptes au traitement de nombreux petits morceaux d’information, rapidement et simultanément ». Tout le contraire d’une lecture attentive, analytique et profonde. La crainte de Nicolas Carr ? Qu’à terme notre conscience s’amollisse et que nous perdions notre profondeur culturelle. Bref, qu’à force de s’appuyer sur des béquilles électroniques, l’intelligence humaine finisse handicapée.
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