Un collectif pro-homéopathie a lancé une campagne intitulée « mon homéo, mon choix ». Plein de dérision, le collectif Fakemed, a répondu en lançant le hashtag #MonHariboMonchoix.
Avant la décision sur un éventuel déremboursement de l’homéopathie, un collectif pro-homéopathie a lancé une campagne pour défendre l’homéopathie, intitulée « mon homéo, mon choix ». Ce collectif regroupe 18 acteurs, dont des laboratoires (Boiron, Lehning, Weleda) et des organisations professionnelles du secteur (Syndicat national des médecins homéopathes français, Fédération nationale des sociétés médicales homéopathiques de France…), ainsi que deux associations de patients.
Le but de la campagne est de « donner la parole aux Français pour qu'ils expriment leur attachement à cette thérapeutique et revendiquent le maintien de son remboursement », selon un communiqué du collectif. Un site internet a été dédié à la campagne et une pétition a été ouverte (signature en ligne ou par SMS au 32 321). Sur Twitter, l'action peut être suivie grâce au hashtag #MonHoméoMonChoix.
Les anti-homéopathie n'ont pas tardé à riposter, pleins de dérision, avec le hashtag #MonHariboMonChoix, largement repris sur Twitter. Ils ironisent sur le fait que les célèbres bonbons pourraient eux aussi être remboursés par la Sécurité sociale, bien qu'ils n'aient aucun bénéfice médical, puisque les consommateurs les apprécient.
Toujours sur Twitter, le collectif Fakemed a dénoncé le « plan de communication des pro-homéopathie, basé sur le refus de son évaluation par les autorités sanitaires ». Très attendu, cet avis de la HAS, qui pourrait aboutir au déremboursement de l’homéopathie, devrait être rendu en juin 2019.
Côté pharmaciens, Jocelyne Wittevrongel, secrétaire générale de la Fédération française des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui s'est exprimée sur RMC ce matin (« Ça fait débat »), a annoncé que « le déremboursement de l'homéopathie sera douloureux pour certains patients qui sont extrêmement convaincus ». Mais « si la Haute Autorité de santé décide de dérembourser l'homéopathie, nous aurons les arguments pour leur expliquer ».
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