En raison de l’opposition des médecins à toute prescription « à distance », hormis certains cas de renouvellement en urgence pour leurs propres patients, les patients vus en télémédecine ne peuvent toujours pas obtenir d’ordonnance dématérialisée et doivent donc se contenter de « conseils ».
Dès l’an prochain toutefois, les médecins du Land de Bade-Wurtemberg pourront prescrire « expérimentalement » des ordonnances électroniques, selon un dispositif qui sera élargi à tout le pays dans un peu plus d’un an. Il importe auparavant, a souligné le ministre de la Santé Jens Spahn, de modifier les législations en conséquence, et de finir de développer toutes les infrastructures techniques nécessaires à la généralisation de ces prescriptions. Les pharmaciens se félicitent de l’arrivée imminente des ordonnances électroniques qui seront envoyés par les médecins sur un « cloud » sécurisée, et pourront être récupérées par le pharmacien choisi par le patient.
Sécurité renforcée sur les médicaments importés
Par ailleurs, le ministre de la Santé vient de présenter une nouvelle « loi sur le renforcement de la sécurité des médicaments », qui renforcera les contrôles de qualité sur les médicaments importés, suite aux scandales des résidus du Valsartan et de l’importateur Lunapharm. La loi prévoit une meilleure coopération entre les services pharmaceutiques fédéraux et régionaux, qui se partagent ces missions.
En outre, la nouvelle loi modifie légèrement les règles relatives aux 5 % d’importations obligatoires de médicaments, que les pharmaciens doivent respecter afin de délivrer le plus grand nombre possible de génériques au meilleur prix. Jusqu’à présent, ces médicaments importés devaient coûter 15 % de moins que le médicament allemand qu’ils remplaçaient pour être « validés » dans ce quota. Après l’adoption de la loi, sans doute au printemps prochain, cette différence de prix restera fixée à 15 %, mais un nouveau dispositif devrait notamment éviter les importations de médicaments particulièrement bon marché.
Beaucoup de pharmaciens n’en continuent pas moins à réclamer une suppression pure et simple de ces importations obligatoires, qui favorisent selon eux l’arrivée en Allemagne de médicaments moins sévèrement contrôlés, voire de qualité inférieure.
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