Véritable serpent de mer de la e-santé, l’ordonnance électronique devrait enfin devenir réalité dès l’année prochaine sur l’ensemble du territoire, et en premier lieu pour les prescriptions de médicament.
Annoncée au « Quotidien du pharmacien » le 11 avril dernier par Nicolas Revel, directeur général de l’assurance-maladie (voir article « abonné »), la généralisation de la prescription électronique sera effective en 2020. Cette mesure fait partie des 26 actions citées le 25 avril par Agnès Buzyn, ministre de la santé, lors de la présentation de sa « Feuille de route du numérique en santé », le numérique figurant au rang des dix chantiers du plan « Ma santé 2022 ».
Les officinaux seront les premiers à pouvoir en bénéficier puisque le déploiement de l’ordonnance électronique concernera tout d’abord les prescriptions de médicaments en ville « qui constituent 50 % des ordonnances aujourd’hui », rappelle le ministère. C’est dire la nécessité de sécuriser, de cette manière, le circuit de la transmission de l’ordonnance et de favoriser ainsi la coordination entre les professionnels. Le ministère expose dans sa feuille de route, que « dématérialisée à la source par le médecin et utilisée par le pharmacien pour la dispensation, l'ordonnance électronique permet au médecin de vérifier que son patient s’est vu délivrer le traitement qu’il lui a prescrit ».
Avant d’être généralisée l’année prochaine et étendue en 2021 aux prescriptions des autres professionnels de santé (biologie, actes infirmiers, acte de kinés…), l’e prescription va être expérimentée dans les prochains mois. La feuille de route précise que les professionnels auront accès aux informations contenues notamment dans l’e prescription via une plateforme numérique de niveau national dite « bouquet de services ». Quant au patient, il lui sera possible, comme le décrivait Nicolas Revel, de récupérer son ordonnance via son DMP pourvu qu’il en dispose. Une raison de plus pour accélérer les ouvertures de DMP.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin