Passionné de nouvelles technologies et persuadé que les monnaies virtuelles représentent l’avenir, Andreas Neumann-Dudek, titulaire de la pharmacie « Neon », a équipé sa comptabilité d’un logiciel permettant les paiements en bitcoins et en etheriums, et qui fonctionne pour tous les montants compris entre 5 et 500 euros. Pour pouvoir valider les paiements, les smartphones du vendeur et de l’acheteur doivent être équipés d’un « porte-monnaie virtuel » compatible (« Wallet »), la transaction s’opérant par QR code. Le bitcoin étant extrêmement volatile, le « taux de change » appliqué, en euros est celui en vigueur au moment de l’achat. Le pharmacien versera ses bitcoins sur le compte qu’il possède déjà, dont la valeur est, elle, sujette aux fluctuations de ce marché.
Avant de se lancer, le pharmacien s’est toutefois assuré que tout soit légal vis-à-vis de l’Ordre et des autorités sanitaires : ceux-ci lui ont répondu que dès lors qu’il accepte déjà des monnaies étrangères, il est tout à fait fondé à accepter aussi des monnaies virtuelles, bien sûr à ses risques et périls. Rappelons qu’en 2017, le cours du bitcoin a été particulièrement chaotique : valant à peine 1 000 dollars début 2017, il a flirté avec les 20 000 dollars en automne, avant de se replier fortement depuis, pour tourner actuellement autour de 10 000 dollars, la baisse s’étant accélérée ces derniers jours.
Si les commerces de détail acceptant les bitcoins sont rares en Europe, d’autant que la demande de leur clientèle reste très faible, ce n’est pas le cas en Asie où le nombre d’utilisateurs progresse régulièrement. C’est d’ailleurs aussi l’une des raisons de la décision du pharmacien : grand centre d’affaires international, Düsseldorf est la ville allemande qui compte les communautés chinoise et japonaise les plus importantes, et qui attire le plus de voyageurs professionnels venus de ces pays. Cette réalité y rend donc les demandes de paiement en monnaie virtuelle nettement plus probables que dans des villes moins ouvertes sur le reste du monde.
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