Après un passage à vide pour le groupe allemand, entre crise financière et disparition brutale de son fondateur Adolf Merckle, Phoenix renaît de ses cendres. Le refinancement complet du groupe et la cession de ratiopharm à Teva en 2010, ont permis à la firme de reprendre pied. Son chiffre d’affaires net sur 9 mois, à fin octobre 2013, s’élève à 16,2 milliards d’euros, soit une progression de 2,8 % comparée à la même période en 2012. Un chiffre tiré vers le haut grâce aux résultats obtenus en Allemagne par le leader européen. En France néanmoins, le chiffre d’affaires recule de 12 % à 1,4 milliard. « Nous avons pris un peu de retard dans notre plan de retour à l’équilibre car nous sommes confrontés, chaque année, à de nouvelles mesures d’économie pour la Sécurité sociale. Mais nous sommes confiants quant au rétablissement de nos comptes », précise Laurent Cuiry, président de Phoenix Pharma.
Les objectifs fixés il y a trois ans sont aujourd’hui atteints, que ce soit en termes d’investissements dans les moyens techniques et humains – rachat de la CERP Lorraine notamment – ou le développement de synergies avec le groupe Plus Pharmacie et ses enseignes. Il a aussi lancé son offre de formations Phoenix Université, ainsi que la plus grande base documentaire Phoenix Référence. Phoenix Pharma réfléchit actuellement à la possibilité pour le groupe Plus Pharmacie d’endosser un statut supplémentaire : celui de courtier. Le groupe finalise son offre multicanal avec le développement d’un site d’e-commerce pour les adhérents Pharmavie et anticipe un futur où le capital des officines pourrait s’ouvrir en France. Comme Phoenix l’a fait dans les pays où cela est possible, il y a fort à parier qu’il s’y investira aussi en France.
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