Selon Europol, les autorités de 27 pays ont procédé à la fermeture de 4 500 noms de domaines Internet spécialisés dans le commerce de produits de contrefaçons, dont environ 400 sites de vente en ligne de médicaments.
Un gigantesque coup de filet réunissant les polices européennes, ainsi que celles des États-Unis, d’Amérique latine et de Hong Kong, a permis de détecter et de fermer 4 500 sites Internet de ventes de produits de luxe, de sport, de pièces détachées, d’électronique, mais aussi de produits pharmaceutiques et cosmétiques.
L'office européen de police à l'origine de cette annonce précise « bien que les produits en question paraissent représenter une affaire, ils peuvent poser de sérieux risques pour la santé et la sécurité des acheteurs ». Europol vient d'ailleurs de lancer une campagne baptisée « Don't F*** (AKE) Up » destinée à avertir les internautes des risques encourus par l'achat de produits contrefaits.
Un logo alerte par ailleurs les consommateurs : ces produits sont fabriqués sans prendre en compte les standards de sécurité et de protection de la santé appliqués dans le marché européen. Certains biens de consommation peuvent contenir des substances dangereuses et des taux élevés de produits chimiques pouvant causer un infarctus, un coma ou la mort.
Les États membres de l'Union européenne ont par ailleurs adopté hier des règles visant à bannir le « géoblocage ». Ce dispositif utilisé par des sites de vente en ligne consiste à appliquer des conditions de vente différentes en fonction de leur nationalité ou de leur lieu de résidence de l'acheteur. Toutefois, cette interdiction du « géoblocage » n'est pas applicable à certains secteurs dont la santé, et par conséquent aux sites de vente en ligne de médicaments et de parapharmacie.
Avec l'AFP.
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