Constatant les carences des jeunes en matière de contraception d’urgence, le ministère de la Santé et Santé publique France diffuseront des messages sur Internet et les réseaux sociaux au cours des trois prochaines semaines. Ils ciblent particulièrement l’information sur le délai maximum de cinq jours après le rapport sexuel non ou mal protégé.
Jusqu’au 21 juillet, Internet, Facebook, mais aussi Snapchat et Instagram, les réseaux sociaux les plus utilisés par les jeunes, vont émettre des messages d’information sur la contraception d’urgence (CU) à l’intention des 18-25 ans, filles comme garçons. Le principal objectif de cette campagne de sensibilisation est de rappeler les délais d’efficacité, et au-delà, les principes de la CU. Le message est clair : en cas de doute (oubli de pilule, rupture de préservatif, rapport non protégé…), il est possible de bénéficier d’une contraception d’urgence gratuitement, sans ordonnance et directement en pharmacie.
Le ministère de la Santé et l’agence Santé publique France ont décidé de lancer cette campagne en ce début d’été pour pallier les lacunes des jeunes dans le domaine de la contraception d’urgence. Les pouvoirs publics souhaitent en effet tordre le cou à nombre d’idées reçues et convaincre les jeunes qu’ils ont les moyens d’agir. La grande majorité des moins de 30 ans méconnaissent en effet les délais d’utilisation de la CU. Selon un baromètre de Santé publique France 2016 publié ce jour, 99 % d’entre eux ignorent qu’une femme dispose de cinq jours maximum après un rapport sexuel pour éviter une grossesse non désirée. 17 % pensent que la CU doit être prise dans un délai de 3 jours tandis qu’environ 40 % considèrent qu’elle est efficace uniquement si elle est prise dans les 24 heures après le rapport sexuel.
Les lacunes ne s’arrêtent pas là. Toujours selon les résultats du Baromètre Santé 2016, 17 % des moins de 30 ans ignorent que la CU est gratuite pour les mineures et 18 % ne savent pas qu’il est possible de se procurer une contraception d’urgence sans ordonnance directement en pharmacie. À noter que l’ensemble des messages diffusés sur les réseaux sociaux renvoient sur le site onsexprime.fr où les jeunes trouvent toutes les réponses à leurs questions sur le sujet.
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