LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Quelles sont les formations e-learning proposées par l’UTIP ?
JEAN ORSET.- Nous faisons partie des premiers organismes à avoir mis en place une formation à distance, en 2005. L’UTIP propose trois modules validants : la cardiologie, l’endocrinologie et la gynécologie. Ils commencent par un questionnaire chronométré pour savoir où en est l’apprenant et mesurer sa progression en fin de parcours. Toutes sont composées de volets indépendants mais complémentaires. Par exemple, en cardiologie, un volet est consacré à l’hypertension artérielle, un autre à l’insuffisance cardiaque, un 3e à l’insuffisance coronarienne. La formation est validée lorsque tous les volets ont été vus. C’est une mise à jour totale sur le sujet.
Quel est le succès de ces modules en ligne et comptez-vous en développer d’autres ?
Bien qu’il soit encore en retrait par rapport aux formations présentielles, le e-learning est un élément d’avenir, un moteur pour la formation dans un contexte de surcharge administrative des pharmaciens. Il permet d’avancer à son rythme, d’arrêter et de reprendre facilement, de suivre une formation quand et où on veut. Concernant de nouveaux thèmes, l’UTIP propose aussi en e-learning une formation au DP à tous les pharmaciens raccordés, comme demandé par l’Ordre, et d’autres modules sont en construction, notamment sur la prise en charge de la douleur et la cancérologie.
Les e-formations pour les officinaux sont en plein développement, mais peu de modules ont obtenu de prise en charge.
Nous allons faire la demande à l’OPCA-PL et au FIF-PL. Tout est en train de se mettre en place. Tout le monde est dans les starting-blocks, nous y compris.
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