Pour l'heure, l’intelligence artificielle n’intervient que peu dans le quotidien des officines membres de Cap’unipharm, comme dans la majorité des officines françaises. La prévision des commandes officinales, doit, être ainsi considérée comme de l’exploitation de statistiques mathématiques, et non de l’intelligence artificielle.
Les pharmacies adhérentes vendent des objets connectés et en ce qui concerne la collecte de ces données de santé des patients retraitée par l’IA, elle a bien pour objectif, d’améliorer la prévention de certaines maladies et d’adapter si besoin les traitements en cours. L’éducation thérapeutique peut s’appuyer sur ces outils connectés et ainsi à rendre le patient plus autonome dans la gestion de son traitement.
Le développement du maintien à domicile va pouvoir s’appuyer sur des outils de surveillance connectés au patient, afin de mesurer l’évolution de son état de santé à distance. Le pharmacien s’inscrit pleinement dans cette collecte de données (entretiens, bilan de médication, traitements délivrés) et peut d'ores et déjà participer à l’amélioration de la santé de ses patients.
Des prestataires proposent également de mettre en place des capteurs au domicile des patients, et suite à l’analyse de ces données collectées par l’intelligence artificielle, ils ont la possibilité de détecter précocement les premiers signes de perte d’autonomie, et ainsi d’en informer les soignants au plus tôt.
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